Nous savons tous que le cursus d’études en alternance revêt de nombreux bénéfices, combinaison de théorie et de pratique, acquisition d’expérience professionnelle, parfois même une rémunération. Mais comme toute médaille, l’alternance a aussi son revers. Découvrons ensemble les défis que ce système présente tant pour les étudiants que pour les entreprises.
Les défis de l’alternance pour les étudiants : coût des études, décrochage, équilibre vie privée/professionnelle
L’alternance est souvent présentée comme une solution concentrée d’avantages pour les étudiants. Mais elle présente aussi des écueils sérieux, dont nous devons parler ouvertement.
En termes de coût, l’alternance n’est pas toujours la panacée qu’elle semble être. Certes, l’étudiant est payé pour son travail, ce qui peut aider à financer les études. Cependant, cette rémunération peut être insuffisante pour couvrir tous les frais associés à la poursuite des études.
De plus, l’alternance est chronophage, enchaînant les heures de cours en journée et les heures de travail. Nombre d’étudiants ne parviennent pas à trouver un équilibre entre vie privée et professionnelle et peuvent être conduits, malheureusement, au décrochage.
Les défis de l’alternance pour les entreprises : coût de formation, manque de cohérence avec la formation théorique
Les entreprises aussi ont leur lot de défis avec le système d’alternance. Premièrement, il y a le coût de la formation d’un apprenti. Ce n’est pas négligeable et une étude de 2018 a montré que près de 60% des entreprises déclaraient que le coût de formation représentait un obstacle à l’embauche d’un alternant. Deuxièmement, la cohérence entre la formation théorique et la pratique en entreprise pose parfois problème. Les objectifs pédagogiques fixés par l’école ne correspondent pas toujours aux besoins de l’entreprise.
Comment la lumière se fait-elle jour dans ces réalités ? Perspectives d’amélioration et adaptations nécessaires.
En dépit des obstacles, l’alternance reste une formule attrayante. Pour les étudiants, une solution serait de mieux préparer la transition vers la vie active, par des ateliers de gestion de temps ou de coping par exemple.
Du côté des entreprises, il faudrait plus de souplesse et une meilleure adéquation entre leurs besoins et les objectifs pédagogiques fixés par l’école. Cela pourrait passer par un renforcement du dialogue entre l’école et l’entreprise en amont du placement de l’alternant.
Pour conclure, si l’alternance présente son lot de défis, des solutions existent pour les surmonter et faire de ce système un véritable tremplin pour une insertion professionnelle réussie.
Pour un meilleur avenir de l’alternance, des améliorations sont à envisager, des adaptations nécessaires surtout lorsqu’il s’agit de l’avenir de nos étudiants et du développement de nos entreprises.